Images aléatoires

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Vendredi 1 juin 5 01 /06 /Juin 15:12
Fantasme...
   Ils sont beaux. On se retourne sur leur passage. Raoul est grand, mince, le crâne rasé. Il peut avoir 25 ans. Il est chercheur en informatique et micro technique.
    Nadine est toute fine, la peau brune et les cheveux noirs. Elle danse. Elle est toute jeunette encore, vêtue d’un mouchoir de tissu qui cache juste ses fesses plates et ses minuscules seins.
    Ils s’aiment et font l’amour aussi souvent que possible. Plusieurs fois par jour. Avec fougue.
    Mais Raoul est inquiet.
    Il se demande s’il lui suffit. Pourtant il n’est pas timoré, au contraire. Il a un sexe vigoureux et long. De belles couilles qui pendent bien. Et il comble sa copine, la caresse avec art et amour. Nadine jouit toujours très fort. Elle affirme être comblée. Mais elle est si vite remise, si souvent demandeuse que Raoul devrait la baiser en permanence.
    Que fait-elle en son absence ? Il l’a souvent surprise à se masturber. Il la gronde, affirme qu’il arrive. Et c’est chaque fois le grand tourbillon.
    Un jour, en passant devant un magasin de sexe, elle lui demande d’acheter un vibro. Il est un peu vexé tout de même, mais s’incline. Aussitôt rentré, ils baisent. Deux fois, trois fois. Puis Nadine prend le vibro et s’envoie en l’air encore trois ou quatre fois. J’ai mon compte, enfin. Et elle s’endort. Oui, Raoul est inquiet, et pas vraiment content.
    Quelques jours plus tard, en rentrant, il la trouve morose. Elle est nue sur le lit, le vibro, qui ne fonctionne pas, à la main. Elle le passe entre les fines lèvres de son sexe, accrochant au passage le petit anneau qui lui traverse le clitoris. Raoul ne voulait pas qu’elle se fasse percer à cet endroit. Mais il a cédé, comme pour le reste.
    Elle lui saute dessus, le renverse, le déshabille, folle d’impatience. Elle est délicieuse, souple, chaude. Elle a une odeur de jeune fille qui ravit et désespère Raoul. Et ils font l’amour.
    Puis elle lui raconte qu’elle a épuisé trois jeux de piles dans ce foutu vibro, qu’il n’est pas assez gros et ne vibre pas assez. S’il te plait, Raoul, achète-m’en un plus gros. Un qui s’accroche à la taille.
    Il cède. Il revient avec un énorme truc, muni de sangle de fixation. Un peu triste, il l’enfile lui-même à Nadine, écarte les fines lèvres du sexe, enfonce l’engin, fixe les sangles. Et la voilà qui part. Une fois, deux fois, dix fois. Tout ce temps, il la caresse. Partout. Il frotte ses joues sur la fine peau à l’intérieur de cuisses. Il lui croque ses petits seins, il l’embrasse sur la bouche.
    Et voilà que les piles sont plates.
    C’est invraisemblable ! Tu pourrais faire quelque chose, je ne sais pas, débrouilles-toi.
    Il achète un transformateur, le branche sur le secteur. Nadine est contente. Quand Raoul rentre, il voit bien qu’elle à dû se branler toute la journée. Ce serait encore mieux, dit-elle, si je pouvais crocher mon petit anneau du clitoris sur le vibro… Dis mon amour que se serait mieux. Il le dit. Sera-t-elle jamais contente ?
    Mais le vibro, à force de satisfaire cette petite nymphomane, grille. La fille est à bout, méchante. Il ne peut pas la consoler. C’est sa faute, à Raoul. Spécialiste en micro mécanique et pas foutu de faire marcher un minable vibro. Elle ne l’aime plus.
    Il part, emportant l’appareil coupable. Il s’enferme longtemps dans son laboratoire. Il remplace le mécanisme défaillant par ce qui se fait de mieux, ajoute un crochet pour fixer le fameux anneau. Il remplace le simple interrupteur par un variateur de vitesse. Il renforce les sangles. A pleine vitesse, il ne peut plus le tenir dans la main. Il le fait fonctionner des heures durant. C’est devenu un appareil professionnel, capable de très hautes performances, qui ne chauffe pas, ne se fatigue pas. Les marchands d’accessoires spécialisés lui achèteraient son invention à prix d’or. Ce truc peut faire jouir un dinosaure.
    Il rentre. Nadine n’est qu’une petite chose blottie dans son lit. Ils s’aiment. Tendrement. Le matin, il lui promet de revenir déjeuner avec elle, et part en lui donnant l’appareil. Elle est ravie. Elle imagine alors de lui préparer une surprise. Toute la matinée, totalement nue, elle s’active, prépare des cordages, essaye des nœuds compliqués.
    Elle finit par se mettre, toujours nue, sur le lit. Elle s’attache soigneusement les chevilles aux pieds du lit, les jambes écartées, tendues. Elle installe alors le super sexe factice, avec soin. L’enfonce profondément dans son joli ventre plat. Il est gros, il étire les fines lèvres de son petit con. Elle fixe les sangles bien tendues autour de sa taille fine et croche délicatement le petit anneau du mignon bouton sur le corps du vibro. Son clito lui fait délicieusement mal. Raoul est adorable d’avoir pensé à ce crochet. Elle fait un petit essai. Avec le variateur à peine au quart, elle fait un saut. Diable, se dit-elle, rude machin. Faudra faire attention. Pour l’instant, stop.
    Elle se couche et s’attache la main gauche à la tête du lit, le plus tendu possible. Puis, avec adresse et à l’aide d’un subtil système de nœuds coulant, elle s’attache la main droite. Elle réussit à tirer si bien qu’elle se trouve attachée, bras et jambes écartés, tendue au maximum. Son petit corps, nu sur le drap, est adorable. Elle se secoue, tire, se contorsionne. Ca tient et elle ne peut presque pas bouger. Elle est contente.
    Elle met en marche tout doucement son vibro, un petit dixième, avec le variateur qu’elle a gardé dans sa main. Mmmm ! Le paradis. Et elle pense à Raoul. Elle l’aime. Il ne devrait plus tarder. Il va être surpris. Elle se réjouit de jouir devant lui, longtemps, très longtemps.
    Raoul aussi pense à Nadine. Il n’est pas inquiet. La nuit avait été bonne et ce matin, elle était calme. Il est juste un peu contrarié car son chef de laboratoire ne veut pas le lâcher. Il faut avancer dans une expérience.
    Il décide de téléphoner à Nadine. Bien sûr, elle ne répond pas. Il est loin de se douter pourquoi. Au contraire, il est content. Si elle est sortie, c’est qu’elle va mieux. Elle est chez sa sœur ou alors elle courre les magasins de fringues. Il sourit en l’imaginant dans une cabine d’essayage, sans sous-vêtement, comme toujours. Oh! Calme, ce n’est pas le moment. Il reprend son travail.
    Mais chez Nadine, ça ne se passe pas tout à fait comme prévu. Toute à son plaisir, elle ne s’attend pas à une sonnerie de téléphone. Aussi sursaute-t-elle violemment. Un véritable spasme. Sa main se crispe et elle pousse le curseur du variateur au maximum. Son ventre réagit en bondissant et elle lâche l’interrupteur.
    C’est la tempête. Impossible de reprendre, à terre, le cordon électrique. Impossible de rien arrêter. Et même le pourrait-elle, aurait-elle l’esprit à pousser le curseur ?
    Son corps nu se tend, se tord. Elle s’arque, se soulève sur les talons et la nuque. Elle ne crie même pas. Son vagin reçoit les plus terribles caresses que jamais corps de fille aurait pu penser recevoir. Son clitoris s’allonge et vibre si fort qu’il ondoie. Tout de suite, une terrible jouissance la prend. Son corps, sa tête, son âme même jouissent.
    Et cela dure. Ses liens ne cèdent pas. L’appareil ne surchauffe pas. Au contraire, il donne le meilleur de lui-même. Elle ne compte plus les orgasmes. Sûrement plus de cent. Son esprit est traversé de visions. Elle voit des sexes gigantesques sur lesquelles elle s’empale. Il lui semble que son bouton mesure des mètres et est enroulé autour de son ventre.
    Ses seins aussi participes à la fête. Les vibrations sont si fortes que, même minuscules, ses tétons ballottent et lui font délicieusement mal.
    Elle ne pense plus mais elle jouit toujours. Le temps, beaucoup de temps a passé. Ses chevilles et ses poignets sont passablement entamés. Les liens ne sont pas relâchés.
    Elle entend vaguement des sonneries. Dans son délire elle croit que ses seins sont devenus des cloches. Elle les imagine séparés de son corps, simplement retenu par le clitoris démesurément allongé. Puis son bouton enfle, enfle. Elle croit ne plus pouvoir marcher.
    Les sonneries, ce n’est pas les seins, mais Raoul qui appelle. Il veut lui dire qu’il passe encore la soirée au labo. Ce silence l’inquiète un peu. Elle a du rencontrer une copine.
    Elle continue de jouir. Elle a son compte. Et Raoul rentre, tout de suite horrifié. Il se précipite, arrache la prise électrique. Elle gémit. Il veut défaire les liens, commence par retirer le vibro.
    Elle ouvre les yeux. Tu es là ? Alors, je suis sûrement au paradis. Tais-toi ma puce, ma toute petite chose. C’est fini, je suis là Le sexe de la petite n’est plus tout à fait pareil et son clitoris fait bien quatre ou cinq centimètres. Raoul pleure et la couvre de baisers.
    C’est bon mon Raoul, embrasse-moi. C’est doux ce que tu me fais. Continue. Je t’en supplie, fais-moi l’amour. Il est surpris. Ainsi, maintenant ? Il s’apprête à défaire les liens. Non, laisse-moi attachée, baise-moi comme cela. Ce sera encore meilleur.
    Il ne lui a jamais rien refusé, alors pourquoi pas ? . Il se déshabille, s’allonge doucement sur elle. Il y a déjà longtemps qu’il bande. Dans le fond, il est très excité par la situation. Avec délicatesse, il la pénètre.
    Oh! Mon Raoul, oh! que c’est bon ! Elle est parcourue de frisons. Elle bredouille : enfin, enfin je jouis. Il y a si longtemps que j’attends ça.
    Raoul ne comprend pas, mais jouit aussi.
    Chut, ils dorment.
Par Karine Kokine - Publié dans : krinxxx
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